Nom : Líadan
   Prénom : Ary
   Age : 19 ans
   Famille affiliée : Sonnen
   Métier : Violoniste
   Situation familiale et sociale : Unique enfant de deux parents Sonnen, Ary a reçu une éducation des plus strictes et des plus encadrées, surtout venant de son père. Ce dernier, un compositeur et chef d’orchestre d’une certaine renommée, la fit très tôt entrer dans une école de musique privée avec des attentes élevées. Une fausse note, un manque de conviction ou une pièce pas parfaitement maîtrisée ? Et c’était parti pour en entendre parler des semaines durant dans les pires des cas. Les marques d’affection se font plutôt rares, gênées et maladroites, mais un peu compensées par le regard empli de fierté qu’il offre parfois à sa petite fille chérie. Néanmoins, cette dernière se rend souvent compte qu’elle le voit plus comme un professeur rude mais efficace qu’une véritable figure paternelle. Il est aussi la seule personne dans l’univers tout entier qui l’appelle « Aryanne », « Ary » sonnant sans doute trop… familier pour lui.

Du côté de sa mère, la situation est bien différente. Enseignante en musique et violoncelliste à ses heures perdues,  elle est douée d’une patience à toute épreuve et laisse sa fille aller son rythme, l’ayant toujours aidé à corriger ses erreurs avec douceur et compréhension. Par contre, gare à celui ou celle qui osera élever la voix contre sa progéniture sans raison valable. Que dire de la fois où elle a engueulé « l’imbécile d’enseignant incapable de comprendre que la musique n’est pas seulement une question de notes parfaitement exécutées presque mécaniquement, mais aussi une question d’émotions ! » (comme elle le dit si bien) pour avoir été trop dur avec ses jeunes étudiants ? Ary regrette encore de ne pas avoir filmé ça. Les deux agissent souvent comme de bonnes amies, se confiant l’une à l’autre et passant beaucoup de temps ensemble pour se détendre et s’amuser.

Sinon, Ary a eu assez peu d’amis dignes de ce nom. Des connaissances agréables, bien sûr, mais personne qu’elle songeait à voir après l’école. Perdue dans son univers et dans ses études, elle n’avait que trop peu de temps libre pour réellement se poser sur ses relations. De plus, son père pensait que sortir avec des copains n’était qu’une perte de temps, se pratiquer au violon ou étudier était bien plus productif. Les personnes qu’elle fréquentait se résumaient donc aux autres ayant un intérêt poussé pour la musique sans être de vrais snobs ou avec qui elle pouvait étudier et faire ses travaux scolaires. Elle espère par contre lier un peu plus d’amitiés à Muzenn, parmi les autres Artistes.
Ah oui, elle déjà a aussi eu un lapin (qui servait principalement à prouver qu’elle avait les capacités de s’occuper d’un autre être vivant, un test sur quatre pattes en gros). Celui-ci est mort de sa belle mort, et Ary a joué une courte composition de son cru lors de l’enterrement improvisé dans le jardin. Elle a été inconsolable durant plus d’une semaine.

Ary est d’assez petite taille et menue, beaucoup lui donne bien moins de 19 ans (ses formes négligeables n’aident pas à ce sujet, d’ailleurs). Mais ce n’est nullement un problème, car elle entretient volontairement cette image de jeune fille délicate et frêle, que ce soit pour passer inaperçu, attirer la sympathie ou être sous-estimée (on ne sait jamais). Ses traits sont aussi fins, rajoutant à son image enfantine. Sa peau est pâle (n’ayant visiblement jamais saisi le principe du bronzage, le sang irlandais qui coule dans ses veines doit y être pour quelque chose), contrastant joliment avec ses longs cheveux noirs, tombant généralement librement dans son dos,  ainsi qu’avec les grands yeux chocolat qui ornent son visage. Ses mains, toutes délicates, se terminent par des ongles courts bien entretenus. Eh oui, les ongles longs, c’est trop compliqués.

Description psychologique : Ary est une ombre. Les yeux remplis de curiosité, elle observe les gens de loin, silencieuse mais attentive. C’est une jeune fille plutôt solitaire, n’ayant jamais réellement appris comment se faire des amis, et perdue dans son propre monde. Elle lit beaucoup, cherche toujours à en apprendre plus sur divers sujets et, bien entendu, ne quitte que rarement son fidèle violon. Depuis son arrivée à Muzenn, il n’est pas rare de la voir jouer, composer, écouter de la musique ou lire seule à l’ombre d’un arbre. La nature l’a toujours attirée, c’est un endroit calme et inspirant à ses yeux, mais elle n’est malheureusement que très peu présente dans la grande ville. Elle aime bien aussi cuisiner dans ses temps libres ou simplement se promener sans but précis.

Polie, respectueuse, serviable, le sourire aux lèvres et sachant se faire discrète lorsque nécessaire, Ary agit en bonne petite fille parfaite en société. Bien entendu, c’est une façade dans la plupart des cas. Il faut savoir faire bonne mesure dans la vie, même si on préférait faire mille et une choses plutôt que d’être là. Bien entendu, elle fait quand même preuve d’un grand respect à tous ceux qui ne lui ont pas prouvé qu’ils ne le méritent pas. Dans les faits, Ary lorgne avec des yeux avides et légèrement craintifs une plus grande liberté que son éducation a pris soin de garder hors de portée. Muzenn est peut-être l’occasion idéale de prendre du recul et décider qui elle veut être et ce qu’elle veut faire plus tard. Gagner sa vie en jouant du violon, c’est parfait, mais est-ce que ça doit nécessairement se faire dans les grands spectacles et dans une vie d’hypocrisie pour faire plaisir à ses parents ?

Lorsqu’elle était une étudiante « normal », il n’y avait pas grand-chose à redire. Ary a toujours été travailleuse, passionnée et ne lésinait pas sur les efforts, même dans les sujets qui l’intéressent plus ou moins. Au sujet des Talents, la donne risque d’être la même. Maîtriser son propre Talent, l’améliorer, apprendre l’histoire des familles, observer d’autres types de talents à l’œuvre… tout cela s’annonce passionnant à ses yeux.


   Talent : Subjugation. Lorsqu’elle joue du violon, Ary peut « subjuguer » l’esprit de ceux qui l’entendent. Ces derniers se contentent donc d’écouter religieusement, oubliant qui ils sont et ce qu’ils font là. Une explosion se produirait à leurs pieds qu'ils ne s’en rendraient même pas compte. Une fois la musique terminée ou l’emprise retirée, les victimes mettent quelque temps avant de reprendre totalement contact avec la réalité.
La bonne musique mérite d’être appréciée à sa juste valeur, vous ne pensez pas ?

D’abord, Ary a la mauvaise manie (surtout quand elle est nerveuse) de mettre plus de poids sur une jambe que sur l’autre, mais elle fait un effort pour rester droite lorsqu’elle joue. Ensuite, toutes les prochaines personnes qui vont la comparer à Lindsey Stirling* éviteront de recevoir un coup de violon en pleine figure seulement grâce à la valeur monétaire et sentimentale dudit violon.  

Comment avez-vous connu Muzenn ? Alexandre m’en a parlé et, curieuse comme je suis, j’ai voulu jeter un coup d’œil… et me voilà.
   Avez-vous des remarques à faire ? Hum… le forum a l’air très sympa ^^