Messages : 12 Date d'inscription : 20/04/2014 Localisation : Prisonnière du miroir ~
Sujet: Hidden Ambrose ♧ Dim 20 Avr 2014 - 17:55
« Une photographie, c'est un fragment de temps qui ne reviendra pas. »
Identité
Nom : Ambrose Prénom : Hidden Age : 17 ans et quelques. Bientôt majeure. Famille affiliée : Tresadenn. Métier : Journaliste
Son corps
La demoiselle concernée est brune, non pas blonde. Elle aurait bien sûr souhaité, comme ses frères, une belle chevelure d’or, mais elle est affublée “d’une exécrable crinière boue” pour citer son petit frère Lee, d’un an son cadet. Après avoir complexé sur ses cheveux, elle est à présent fière de ce qu’ils sont. Elle ignore d’où elle tire une pareille tête. Son père, comme sa mère comme ses grands parents des deux lignés sont d’un blond mythique et personne parmi les oncles et tantes et arrière grande cousine ne possèdent une chevelure brune.
Pour ce qui est de ses yeux, ce dont deux disques verts. Non pas d’un vert mousse, ni d’un vert anis, non, d’une profonde couleur émeraude, noble teinte qui charme plus d’un. Si elle n’avait pas été - en plus de ses yeux- le mouton brun du “troupeau de la famille Ambrose”, elle aurait pu d’une oeillade avoir tout ce qu’elle désirait. Hidden est très jolie. Pourtant les circonstances ont faites qu’elle s’est longtemps haïe. Elle a longtemps complexé à cause des critères de sa famille. Malgré le fait qu’elle a vraiment tout pour plaire. Elle possède un innocent visage d’ange. Des tâches de rousseur constellent ses fossettes sans pour autant l'enlaidir. Son nez est fin et légèrement retroussé. Lorsqu’elle entrouvre ses lèvres, on distingue des dents plutôt bien alignées, mis à part une canine légèrement vers l’avant. Son visage est assez petit, et son front est dégagé. Elle a des oreilles légèrement décollées. Petit défaut un peu trop visible sur sa tête.
Pour ce qui est de son corps, il n’a rien de d'extraordinaire. C’est une fille de taille moyenne, entre un mètre soixante-dix et soixante-cinq, même si c’est plus proche du soixante-cinq qu’elle ne voudrait l’avouer. Elle est plutôt fine, de longues jambes et des pieds proportionnés au reste. Elle a un petit buste et une petite poitrine. Elle a des petits poignets fluets. Elle a des mains douces, maternelles et habiles. Ses ongles sont propres et taillés en amandes, recouvert d’un vernis amer pour ne pas se ronger les ongles (c’est d’ailleurs très inefficace). C’est une fille assez maigre, mais on ne dit pas maigre, mais fine. Elle n’est pas très sportive mais a assez d’endurance et peu courir plutôt vite.
La jeune fille possède des origines anglaises à ne pas négliger. Elle s’habille souvent sur cette mode là, d’un style se rapprochant des uniformes britanniques. Un imperméable bleu marine ou gris, un foulard rouge à frange - objet fétiche - et un chemisier ou un t-shirt en dessous dont la couleur varie selon l’humeur. Elle aime porter des jupes, plissées souvent, assez larges. Et le tout assorti bien sûr. La petite aime illuminer par son apparence, et s’efforce d’être élégante et jolie, même ces jours moroses où elle balance un peu n’importe quoi sur son dos. Elle porte pour finir de sempiternelles bottes noires avec des talons assez hauts.
Hidden aime beaucoup étoffer sa tenue par des boucles à ses oreilles allant de simples anneaux aux perles d’huîtres en passant par des attrapes-rêves, elle a une belle collection, des paires achetées lors de ses voyages. Elle possède un capteur de cauchemar offert par son frère Elliot. Elle aime sentir cet objet contre ses seins, elle aime le contact des plumes contre son coeur. Elle en triture la chaîne argentée. Elle possède aussi des bracelets qu’elle met autour de son poignet chaque matin. Elle ne noue pas souvent ses cheveux, mais les attache quand il le faut avec des rubans rouges.
Hidden ne se maquille jamais. Enfin, ne se maquille plus. Peut-être du fond de teint pour cacher ses cernes, mais rien de plus. Elle aime son visage, ses yeux verts, sa longue chevelure brune. Elle l’a acceptée, et plus personne ne lui fera croire le contraire. Après avoir très longtemps complexé, elle a décidé que jamais plus elle ne regretterais de ne pas être comme tous souhaite qu’elle soit. Libérée de sa famille, elle souhaite demeurer libre, du maquillage, de tout ce qui entrave une femme. Car elle est ce qu’elle est, son visage est telle qu’elle est, et naturelle, elle s’aime ainsi. Elle en est fière.
Sa tête
Description psychologique : Hidden est plutôt douce. Tout en elle exprime la douceur, la gentillesse. Elle paraît pure et maternelle au premier regard. En effet, on l’imagine facilement entourée d’enfants. Sensible, elle peut fondre en larme soudainement par ses yeux tristes. Lorsqu’on lui fait une remarque trop vraie, Hidden ravale ses sanglots en se mordant les joues, puis à tendance à ne pleureur que lorsqu’elle se trouve seule. C’est une fille qui ressent les émotions des gens. Elle sait comprendre et parler, elle a les bons mots pour consoler.
Hidden se défend et n’aime pas ne pas avoir le dernier mot. Elle est têtue mais exprime ses propos toujours avec douceur. Elle a malgré tout, une grande gueule et n’hésite pas à dire ce qu’elle pense, mais seulement en présence de gens plutôt proches, sinon elle demeure silencieuse et n’est pas du genre à démarrer une conversation naturellement.
Elle aime rire. Elle a un joli rire qui sonne comme deux verres tintant l’un contre l’autre. Elle rit tout le temps, elle tourbillonne en riant lorsqu’elle est heureuse. Elle met de la joie où elle passe. Elle sourit tout le temps. Diplomate et médiatrice, elle n’aime pas les disputes et n’est pas du genre à s’attirer les ennuis, mais surtout les gens bizarres. Elle n’est d’ailleurs pas rancunière.
C’est une fille distinguée. On la voit, on ne l’oublie pas. peut être grâce aux bonnes manières dispensées par sa famille britannique, en tout cas elle est très mûre et très vive. Assez maladroite, elle glisse souvent et fait tomber régulièrement des piles de choses fragiles. Elle n’a pas beaucoup de chance et se blesse assez souvent. Elle est assez nerveuse. Elle triture sans cesse la chaîne de son collier porte bonheur, et passe son temps à stresser et à courir partout. Elle presse aisément tout le monde.
Au fait, Hidden est nulle en cuisine. Ayant un don pour créer de belles choses, ses compositions culinaires seront certes superbes, mais … il vaut mieux se méfier et se contenter de regarder. Elle est capable de mettre de la lessive bleue qu’elle trouve jolie dans des cupcakes. Hidden est maniaque. La moindre poussière qui traîne disparaît instantanément tant elle ne la supporte pas. Il faut dire qu’elle a des problèmes respiratoires : la moindre particule de saleté et elle se met à éternuer.
Plus que tout, la jeune fille est très libre. Après quinze ans passés enfermés elle a déployé ses ailes et rien ne peut plus l’enfermer. Elle vole seule, personne ne pourra la dominer.
Talent : Photographie. Hidden prend des photos, qui mise dans un cadre leur plaisant, prennent vie : le sujet bouge en temps est en heure. Parfois, on peut y voir le passé et le futur, mais c’est bien plus rare. Mais le principal intérêt de ses photos, c’est qu’Hidden peut s’y téléporter, mais seulement dans la zone prise en photo, ou les retoucher. Les retouches apportées se modifient aussi dans l’endroit photographié.
Test rp
Spoiler:
premier. La cage dorée ou la famille Ambrose
Sept frères. Sept enfants, sept gosses de riches issus d'un milieu favorisé. Et puis une fille au milieu. Ni la plus petite, ni la plus grande, juste une pauvre enfant indésirable au milieu. La plus frêle, la moins blonde, les plus grands yeux pâles, disques de cristal verts, trop différents de ceux ses frères. On la voit, entourée de portraits de gens similaires et différents, le même habit noble, encadrés par la figure parentale, sombre et austère. Encore une fois, la même chevelure blonde pour tous. Sauf pour elle. Ses cheveux sont bruns. De jais. Décolorés en blond, par sa mère, par elle même puis recolorés pour être elle-même et éclaircis à nouveau pour être pareil aux autres. Mais ses cheveux demeurent ceux qu'ils sont, même derrière les couleurs artificielles dont elle s'est affublée. C'est une tache. C'est une tache dit son grand-frère, c'est une tache dit sa mère. On la pointe du doigt. Tu n'as aucun talent. Tu es une fille, tu ne porteras pas notre fier nom plus tard. Tu ne rapporteras rien à notre grande et riche famille. Tu n'as rien. Tu n'es rien. Tu es une tache. Elle a toujours vécu ainsi. Une tache brune. Des cheveux bruns. Des yeux bleus, et non vert. Ou bruns.
Elle a accepté. Depuis, elle vit ainsi. Raillé par ses frères. Tu es trop frêle, qu'ils disent. Tu ne sers à rien. Si. Juste à la cuisine. Je serais aussi forte que toi. Tu payes rien pour attendre, Dylan ! Alors elle le frappait. Elle frappait son troisième frère de trois ans son aîné. Et il lui rendait ses coups. Encore plus fort. C'était l'un de ses frères aînés qu'elle appréciait le plus, bien qu'il ne cessât jamais de la rabaisser. C'était mieux qu'Andreas, l'aîné. Se souvenait -il de son existence, dans sa grande université ? L'héritier de la famille l'avait toujours regardée comme une domestique. Ou moins. Il ne lui parlait pas. Elle était invisible pour lui. Ou juste une pauvre tache. Une tache à ignorer. Elle avait plus de succès auprès des petits. Lucas, le dernier, le favori de sa mère semblait l'apprécier. Enfin, si on considérait que lui donner des ordres et l'épuiser en jouant à cache-cache était une forme d'amitié. Le petit dernier était un gamin capricieux, aussi blond que ses frères si ce n'est plus, et particulièrement insupportable. Il avait un air d'ange attendrissant paternel et maternelle en un seul sourire, tandis ce que dernière cela il faisait vivre la misère à ses autres frères ainsi qu'à Hidden. Joue avec moi. Tu ne veux pas ? Maman, maman ! Elliot ne veut pas jouer avec moi ! Il m'a tapé. Elliot, d’un an l'aîné de Hidden, était un garçon rebelle qui malgré ses airs méprisant nourrissait beaucoup d'affection pour sa soeur. Il la regardait de loin avec son petit sourire. Il était dans une passe d'adolescence où, pas grand-chose n'étais en mesure de l'arrêter. Même les gifles du père. Même les coups de ceinture. Même les pleurs déchirants des a mère. C'était aussi pour cela que Hidden l'admirait. De loin. Et c'était ainsi. Il la regardait de loin, elle le regardait de loin. Ils ne s'approchaient pas. Et ça leurs allaient très bien. Elle aimerait être comme lui. Posséder une telle assurance. S'affirmer. Et puis il y avait Lee, ou le beau gosse. Deux ans de moins qu'elle. Le mec parfait. Le mec superficiel. Il se fichait d'elle constamment, mais différemment de Dylan. C'était des railleries qui sonnaient vrai. Et ça faisait mal, autant que ceux de son frère Willem, jumeau de Lee, constamment à le suivre partout. A le copier. Peu de gens se doutait qu’ils étaient nés le même jour à une heure près, tant Willem semblait plus faible et fluet que son équivalent. Le dernier frère à présenter, c'était Taylor. Quatre ou cinq ans de moins qu’elle.. Il était toujours absent. Un enfant précoce, très intelligent. Il suivait son père dans ses affaires, son père qui le présentait comme une bête de foire. Un enfant prodige, un futur génie qu'il disait. Pas d'avenir choisi. Un destin tout tracé, comme chacun d'entre nous.
Le paternel était un homme dur. Il faisait des affaires. Hidden ne savait pas vraiment en quoi consistait son travail. Il partait longtemps. On ne le voyait pas. Parfois il emmenait l'un ses garçons. Généralement Taylor. C'était leur douce mère qui les élevait, une dame distinguée. Elle ne s'occupait que du plus jeune, véritablement. Les domestiques se chargeaient du reste. Et puis le père revenait. Il faisait des reproches, et repartait.
La famille Ambrose est l'une des plus riches du pays. C'est sûrement grâce à l'union des deux plus grandes familles de l’Angleterre, Ambrose et Shepherson, toute de très fortunées. Des rois de la finance. Mais aussi et surtout des ingénieurs, des scientifiques qui par leurs inventions et autres se sont vite faits connaître et, ont su se rendre indispensable au quotidien. Shepherson sont des artisans. Des artisans qui se sont distingués, et qui ont fini par devenir riche, qui ont fini par fonder des entreprises, les plus grandes du pays. La famille formée était très stricte et très bornée. Bourrée de préjugés. C’était des bourgeois, des gens supérieurs. Ils regardaient le monde comme des vermines. Si leurs enfants avaient le malheur de fréquenter les cloportes, malheur sur eux ! Des reproches à n’en plus finir de leur mère, une dame distinguée et sèche. Elle élevait sa progéniture par l’intermédiaire des servantes, à qui elle ordonnait comme des chiens sans grandes valeurs. Elle était la maîtresse, l’incontestable maîtresse des lieux. Quiconque s’opposait à cette dernière se voyait le regretter très vite. De nombreuses rumeurs circulaient sur elle et sur ses nombreux amants. Certains disaient que la moitié des enfants de madame n’étaient justement pas les siens, ce qui intriguait beaucoup Hidden. Et si elle possédait un Père qui n’était pas celui qu’elle pensait être ? Elle ignorait d’ailleurs si elle devait se réjouir de cela. Parfois, elle se surprenait à rêver d’un monde où elle rencontrerait son véritable Paternel. Elle se ressaisissait car cela ne pouvait être vrai. Ce n’était que des bruits qui courent, comme ceux disant que sa mère avait fait passer en procès des innocents qu’elle ne trouvait simplement pas digne d’évoluer en ce monde. L’avantage d’être influent sur l’économie, et d’être une famille réputée, c’est que l’on possède beaucoup de droits que le commun des mortels ne peuvent s’approprier. Faire passer des gens en procès pour une raison fictive, puis gagner le procès faisait partie des choses que l’implacable Grace Ambrose, fille de Jonas Sepherson, un des plus grands piliers de l’économie britannique et haut placé au gouvernement de surcroit, pouvait faire en ce monde. Et ce n’était pas les seules choses. Elle s’était approprié tout droit sur la famille Ambrose et sur ses enfants, ses huit enfants. Son mari, malgré son air sévère et la peur qu’il inspirait à tous, n’était qu’un pion pour cette femme. Ses enfants même ne lui apportaient guère d’amour. Ce n’était que des figures de bois sur un plateau d’échec, qu’elle menait comme elle le souhaitait pour sa gloire personnelle. Rien d’autre n’avait d’importance. Même le petit Lucas, qu’elle semblait chérir plus que les sept autres. Et encore moins Hidden. Car Hidden ne lui servirait à rien pour son ascension glorieuse.
Spoiler:
second. Grandir, devenir
C’est dans une belle propriété du Nord-est de l’Angleterre que les enfants ont grandi. De grands jardins, un lac, des hectares de terrain en bordure de ville. La villa en elle-même était superbe, des chambres, des salles de bains, des cuisines et des salons immenses, elle faisait baver de jalousie les nombreux invités aux fabuleuses fêtes organisées par Grace Ambrose. Hidden se souvient de ces fêtes. Des fêtes stupides comme disait Elliot qui disparaissait à chaque fois que l’un de ces bals commençaient. Hidden y participait, mais ses parents omettaient de la présenter. Ce jour- là, elle avait quinze ans. C’était la honte de la famille, la petite brune aux milieux de ses frères blonds. C’est donc dans ce monde-ci qu’Hidden a grandi. L’hypocrisie, les faux-sourires, elle connaissait tout cela très bien. Les railleries de ses frères ajoutés à cela. Elle était affreusement seule. Ses amis, c’était les enfants des invités qui ne cessaient de se moquer d’elle, poussés par Lee, Willem, Taylor. Lucas. Ils avaient l’air tellement sages, innocents dans leurs costumes bleus marines. Pas une poussière sur leurs vestons, pas un fil sur leurs cravates austères. Hidden se sentait à l’étroit dans ses robes à dentelle, sous des jupons de soie. Elle en avait assez de tout cela. Assez d’être un fantôme transparent pour ses parents, assez d’être la cible des railleries pour ses frères. Quinze ans qu’elle vivait ici. Quinze ans qu’elle se tapait des gens égoïstes, hypocrites. Quinze ans que ses frères se foutaient d’elle. Quinze ans que sa mère lui décolorait les cheveux. Quinze ans qu’elle se trimbalait des cheveux blonds châtain avec des mèches brunes dégueue, qui n’avait de cesse de lui rappeler cette insupportable famille qui n’avait rien à faire d’elle. Elle se demandait, si quelqu’un se souciait de son sort sur cette planète. Si quelqu’un, derrière son masque avait ne serais-ce qu’un tout petit soupçon d’affection pour elle. Le pire dans tout cela, c’est qu’elle n’avait aucun talent. La famille Ambrose, liée à la famille Sepherson, sont toutes deux des descendants de grandes familles. Ambrose, les ingénieurs, est affiliée à Prederi, tandis que Sepherson possède du sang de Dorn. Ainsi, les enfants des deux branches, les sept frères sont dotés de talents soit manuels, soit intellectuels. Ainsi, Andreas fait de la politique. C’est un rhétoricien qui savait convaincre les gens avec une grande facilité, quoi qu’il dise. La fierté du couple. Dylan est assez indécis. Il avait semblé qu’il soit plutôt manuel, car il avait des talents poussés pour la cuisine et savait soigner avec des gâteaux, mais il se tourne vers la sculpture, tout en aimant étudier. Mais il paraissait préférer le contact de la pierre, et des douces muses qu’il créait et à qui il donnait vie à sa guise. Elliot est peut-être bien le seul à ne pas avoir découvert de talent, malgré les cours incessants donnés par ses parents. Rien à faire. D’autant qu’il séchait la moitié. Lee, avec ses mains fines semblait porté à faire de la bijouterie. Son jumeau Willem, passait beaucoup de temps à lire. Historien ou écrivain ? Lucas était un peu jeune pour se distinguer dans un talent, mais déjà aimait jouer avec des cubes et des legos. Un signe avant-coureur d’un talent pour l’architecture ? Pour renforcer leurs dons, tous devaient assister à des cours de langues (Français, Allemand et initiations à l’espagnol, au chinois, au japonais, arabe, les langues secondaires dépendaient “de la passion de l’enfant pour la langue” même si on n’en tenait pas toujours vraiment compte) des cours d’histoire, de géographie, d’anglais… Tous étaient donnés par des professeurs payés pour se déplacer dans la propriété d’Ambrose. Vous comprenez, il était inadmissible que des enfants de grandes familles britanniques “fréquentent des collèges où l’enseignement tout comme les élèves ne valaient rien”. Hidden, si elle suivait avec application chaque cours pour que ses parents, juste quelques secondes soient fiers d’elle, ne développait aucun talent particulier. Elle ne comprenait pas les langues sans les apprendre. Elle n’écrivait pas le futur. Elle ne se souvenait pas comme si elle y avait été des grandes batailles et événements du passé. Elle ne faisait pas des thèses sur l’origine du monde. Elle ne fabriquait pas des parfums donnant des sentiments particuliers à ceux qui les humaient. Rien. Elle ne servait à rien, et ses parents en étaient tellement déçus qu’elle se faisait régulièrement insulter, frapper. Elle n’était rien. Quinze ans qu’elle n’était rien.
Hidden était donc une jolie fille. Il n’y avait rien à contester, elle était belle. Mais elle ne le savait pas, car tous se moquaient de ses cheveux châtains bruns. Elle s’affirmait. Comprenait certaines choses, et sortait de la douce torpeur de l’enfance. La goutte d’eau qui lui a définitivement ouvert les yeux, c’est cette soirée abominable du début du printemps, un mois après son anniversaire. Elle était dans cette robe violette, sous des jupons trop lourds. Elle avait chaud et tentait despérément de sortir depuis dix minutes, mais il y avait toujours quelqu’un pour l’empêcher d’atteindre le balcon.
- Hidden, approche, mon enfant.
C’était la voix de sa mère, qui était mielleuse, comme lorsqu’elle avait un public. D’habitude, elle n’était pas ainsi. N’employait pas les mots “Mon enfant” et encore moins ce ton trop doux qui puait le piège. Hidden s’est approchée de sa mère. Pas le choix.
- Hidden, je te présente Mister Sharpe.
C’était un homme joufflu, à l’étroit dans son costume impeccable. Il était imberbe mais avait de longs favoris. Il lui a fait le baise-main.
- Cet homme est le dirigeant d’une grande société de chemins de fer. Il dirige aussi le réseau de transports souterrains de la plupart des villes de notre beau pays.
Elle l’a regardé avec un air mauvais au fond des pupilles. Puis elle a poursuivi :
- Il a un fils, Blaze. L’héritier de la famille Sharpe. Il est en âge de se marier, et nous pensons qu’une alliance avec cette famille nous rapporterait beaucoup pour nos affaires et améliorerait nos relations.
Elle avait dit cela d’une voix plus dure sur la fin. Une menace. Elle veux me marier avec un inconnu. Elle veux se débarrasser de sa fille, et gagner en réputation. Se servir de moi. Voilà. Elle a enfin trouvé une utilité à sa fille. Et c’était hors de question. Hidden ne se marierait pas avec Blaze. Jamais. Pourrir son enfance et son avenir, c’était hors de question. C’était terminé. Plus question de plaire. Plus question de n’être qu’un pion. Elle partirait, le plus tôt possible. Elle n’avait rien à perdre. Aucun regret.
Spoiler:
troisième. Porte ouverte
Elle n’avait rien à prendre. Ni jupe, ni robes de soie. Juste son sac noir avec quelques bricoles et un peu d’argent pour tenir dans ce vaste monde. Où irait elle ? Elle ne savait pas. Elle serait juste libre.
- Hé.
Une voix, dans le massif escalier de pierre. Juste derrière elle. Elle s’est retournée. Dylan. Ses mèches blondes en bataille. Le même type un peu moqueur, mais qui avait toujours ce doux sourire sur le visage. Encore une fois, il l’abhorrait. C’était beau. Il y avait quelqu’un pour lui dire au revoir, et rien ne lui faisait plus plaisir. Elle s’est immobilisée.
- Tu vas où ? Il est tôt tu sais.
Elle l’a regardé, les yeux fatigués, descendre vers moi. Il était en chemise, tout habillé, preuve qu’il avait encore travaillé jusqu’au matin pour rentrer dans l’université que ses parents lui imposaient. Elle a souri.
- Je pars, aie-je soufflé.
Il s’est approché encore plus, jusqu’à ce que son bras puisse frôler le sien.
- Je te laisse partir. Je me demandais quand tu le ferais.
Elle a souri encore une fois.
- T’as de la chance, a-t-il soufflé dans un éclat de rire. Vraiment de la chance. - J’ai de la chance ? a-t-elle rétorqué. Je pars comme une voleuse après avoir enduré cette famille depuis des années, une famille qui m’utilise comme un pauv’ pion. Tu crois vraiment … - Ouai, p’tite soeur. T’es libre. T’es un petit oiseau qui déploit enfin ses ailes. Et là tu t’envoles. La porte de ta cage s’est entrouverte, et t’en profites pour t’enfuir.
Il a ri. Un rire nerveux qui tintait à ses oreilles. C’était vrai. Elle pouvait partir. Lui ? Non. Il l’a serré dans ses bras très fort. Jusqu’à ce qu’elle étouffe sous ses bras, jusqu’à ce que son corps soit trop chaud contre le sien. Il a desserré son étreinte, et elle l’a enserré à son tour. Elle a posé sa tête contre son torse, et a écouté son coeur battre et ça faisait du bien. C’était agréable de se sentir là, tout contre lui. Agréable d’avoir un frère, un frère qui l’aimait.
- Allez, sort. Dépêche-toi de t’envoler avant que la porte se referme sur toit en t’arrachant les ailes.
Il a ri. C’était un si joli rire mais il faisait mal. Car elle qui pensait partir sans bruit, facilement, sans regret, voilà qu’elle se surprenait à être triste de quitter cette ancienne vie, ce frère qui montrait enfin son affection envers elle.
- Prend soin de toi. - C’est ça. Arrête, tu vas me faire regretter.
Elle était sûre d’avoir vu un quelque chose dans ses yeux qui faisait mal. Elle a descendu les marches jusqu’à la porte d’entrée. Il l’a suivie du regard. Puis il a lancé :
- Envole-toi, oiseau noir ! - Ta gueule. Je t’écrirai va. Sois heureux à ta manière aussi. Prend soin des frères, même s’ils sont chiants. - J’y veillerai. T’inquiète.
Je lui écrirais. Une bonne vieille lettre comme on en écrit plus, à la main. Avec un porte-plume, posé dans la boîte-aux-lettres. Je l’ai regardé quelques secondes, dans la cage d’escalier. Mon frère et ses cheveux d’or. J’ai tourné les talons et ouvert la poignée. Son rire résonnait toujours dans mes oreilles, et il n’y avait pas de plus bel adieu.
Spoiler:
quatrième. Le Talent
Il n’y avait rien de plus beau que de découvrir le monde. De travailler soi-même, allant de serveuse à jardinière, gagner son pain et ses sous pour ensuite repartir. Libre. Elle avait envoyé des lettres à Dylan, sans lui donner une adresse retour. Elle parcourait le monde, à la recherche de sa voie. C’est quelques mois plus tard, sur une plage d’Irlande qu’elle a compris. Il y avait ce vieil homme, qui la fixait. C’était inquiétant l’homme la regardait longuement avec ces yeux sombres. Il lui a fait signe d’approcher, elle avait peur mais n’a pas pu se soustraire à ce regard. “Je suis aveugle” Pourtant, c’était si intense qu’on aurait dit qu’il voyait, la transperçait même.
- Fille qui contient le monde dans ses yeux, sais-tu ce que tu es ?
Elle l’a regardé sans comprendre.
- Fille de Tresadenn, connais-tu ton talent ?
Une force invisible l’a poussée à se retourner. Il y avait un couple derrière elle, un grand mec brun prenant sa copine en photo. Un bel appareil, avec un superbe objectif. Quelque chose en elle s’est brisé, quelque chose comme une vitre s’est dérobé. Elle s’est retournée, mais l’homme était parti.
♧
Tresadenn. Tentant au mieux de se souvenir des cinq familles, elle s’était dirigée sans s’en rendre compte vers un magasin à la devanture grise. “Atelier de Photographie” Elle est entrée machinalement et est ressortie avec un appareil réflex d’excellente qualité d’après le vendeur, un pied et des objectifs de différentes tailles. Elle a voulu photographier la plage. Le vrai début de son voyage. Un mouvement sec, mais lent. Calibrer l’appareil. Régler l’éclairage. Elle a posé son appareil sur le pied. Appuyé sur le bouton. Doucement, rapidement. Clic. La photo était dans sa boîte, enfermée pour toujours.
Spoiler:
cinquième. Vaste monde
Hidden a parcouru le monde durant un peu plus d’un an. Ses capacitées linguistiques lui facilitaient beaucoup la conversation, et à travers la planète elle a pu rencontrer tant de gens différents, qu’en un an elle en avait plus appris que lors de ses quinze années d'emprisonnement dans sa famille. Elle voulait rattraper le temps perdu, et découvrir tout par elle-même. Son budget était une minime partie substituée à la famille Ambrose, mais s’en rendront-ils compte ? Elle voyageait. Et tous les endroits qui lui plaisaient, elle les enfermait dans son appareil photo pour y retourner ensuite à sa guise, grâce à son talent. Et partager sa vision du monde avec d’autres. Mais avec qui ? Hidden a surtout été attirée par des endroits … originaux. Disons qu’elle ne s’est pas rendue dans les lieux les plus touristiques, les plus connus. Elle recherchait du calme. De belles choses. Une belle énergie pour développer le talent que lui avait donné un père inconnu. Oui, qui était-il ? Elle savait d’ores et déjà qu’il n’était effectivement pas Douglas Ambrose, père de ses frères. Mais elle ne s’en était plus préoccupée depuis longtemps. Alors elle a parcouru le monde, à la recherche d’un refuge. Et elle avait vu les endroits secrets du monde, senti la terre vibrer sous ses pieds, l’énergie des lacs et des montagnes. La planète était vaste. Elle n’était rien, mais se sentait vivante. C’était tout ce qui importait.
Elle a finit par épuiser toutes ses finances. Elle s’est dit qu’il était temps de se poser. Mais où ?
Spoiler:
sixième. Musenn
Comment, pourquoi, on ne sait pas. Elle a fini par se poser, une grande demeure en Bretagne, la forêt de Brocéliande. Château de Muzenn. Encore une fois, ses pas l’ont portée. Elle s’était souvenue de cet endroit mystique, dont ses parents parlaient avec méfiance, presque mépris. Sa famille ignoraient les rendez-vous et les fêtes organisées là-bas, mais elle en avait quand même entendu parler. C’est donc ici qu’elle a décidé d’apprendre à se servir de son talent. Nom. Prénom. Famille affiliée. Répondre avec fierté “Tresadenn”. Oui, c’était à cette famille qu’elle appartenait. Voici ta chambre. Bel endroit. Jolie vue sur un parc. Elle a décidé de vivre ainsi, à Musenn. Faire grandir son Talent tout en partageant ses images. Et travailler, mettre son Talent au service des autres. Elle est devenue journaliste. Elle photographiait le monde et les fait divers, et faisait partager cela aux gens. Des gens inconnus qui admireront ses images. Et savoir que des personnes dans le monde pouvait voir son Don lui faisait plaisir. Elle était fière. Libre. Et il n’y avait rien de mieux que de vivre par soi-même, comme elle le souhaitait.
Spoiler:
epilogue Lettres
Cher Dylan.
Cela fait deux ans, presque trois que je suis partie. Je ne t’ai pas écrit avant, je m’excuse. Comment vas-tu ? Je me suis souvent demandée, comment vous alliez, toi et les frères. Et ton père, et ma mère. Je voudrais te parler de beaucoup de choses. J’ai tellement à te dire que je me demande si ça tiendra sur ce bout de papier. C’est pour ça que je ne vais pas tout te dire. Je vais me concentrer sur une chose. J’ai découvert mon talent. Je suis photographe, Dylan, et je descends de la lignée Tresadenn. Je met mon talent au service de la presse. Cela me plait beaucoup. J’en éprouve un net soulagement, d’avoir cette confirmation, que je n’ai jamais vraiment fait partie de la famille Ambrose tout en y grandissant. Il y a quelque chose de magique à appuyer sur le bouton et à enfermer le monde tout en le laissant libre. Et mieux que tout, pouvoir y retourner rien qu’en se concentrant sur l’image. Je t’emmènerai un jour. J’ai tant de choses à te montrer. Je recréerai le monde, le monde dans lequel tu aurais voulu vivre. Je t’embrasse. Ton Hidden.
Elle a glissé l’adresse avec, pour qu’il puisse lui écrire. Envoyé dans la boîte jaune en bas, avec une photo du château de Muzenn. Une petite note: “Tu ne le trouves pas fascinant ? Quelque chose m’y a attirée aussi”
Quelques jours plus tard, deux coups frappés contre le carreau de sa fenêtre. Une silhouette svelte. Une tête blonde et des yeux bleus comme le ciel. Salut Elliot, qu’est ce que tu fous ici ? Une réponse lorsqu’elle a ouvert la fenêtre. Tu vois, j’ai devancé Dylan. Je suis le premier que tu revois. Dylan n’avait même pas fini d’écrire la réponse. Moi dès que j’ai eu l’adresse j’ai filé. Je ne suis pas lâche moi. Silence. Désolé pour ces quinze ans, Hidden. C’était moche. J’aurais pas dû te traiter de tâche. J’aurais dû venir te parler, petite soeur. Un rire cristallin. Le même que Dylan. Il a sauté dans la pièce. Bel endroit. Je plaque tout et je me ramène, ça te dit ? T’as raison, c’est pas possible. Qu’est ce que tu fous ici, a-t-elle répété. Rien. J’avais rien à te dire. Je voulais juste m’excuser. Silence. C’est déjà pas mal. Ça me fait plaisir, Elliot, que tu te sois souvenu de la petite tâche brune qui te regardait de loin dont tu foutais.. T’étais un mec classe. Je t’admirais. Journée des révélations on dirait. Ouai. Je reviendrais. Quand tu veux. Je ne vous en veux plus. C’est inutile d’être rancunière, juste une perte d’énergie. Tant mieux. Au fait, tiens. C’était un attrape-rêve surmonté d’une chaîne argentée. Il a souri. Un salut militaire. Et il a bondi par la fenêtre.
Autre
Hidden est nerveuse. Elle triture toujours la chaîne de son porte-bonheur attrape rêve.
Et vous ?
Comment avez-vous connu Muzenn ? Une fille m’a proposé gentiment de la rejoindre avant même de s’inscrire Ha, d’ailleurs elle ne s’est pas inscrite 8D Lazare, ramène-toi D: Avez-vous des remarques à faire ? Le concept, la façon dont vous avez présente les choses (ex : réglement et divers infos) m’ont beaucoup plues. Avant de m’inscrire j’ai traînassé sur le forum, et vous aviez tous l’air sympathiques
Dernière édition par Hidden Ambrose le Lun 21 Avr 2014 - 19:44, édité 7 fois
Je te charge d'une mission importante : convaincre Lazare de se joindre à nous le plus vite possible ! Mes plus belles oeuvres d'art ne semblent pas suffire à l'amadouer
En attendant, j'aurais quelques questions ! Est-ce que tu pourrais préciser le Talent d'Hidden ? A savoir : quand tu dis qu'elle peut se téléporter dans ses photos - qui servent en fait de "fenêtres" sur la réalité, si j'ai bien compris, comme quand le Clown jongle et voit ce qu'il se passe ailleurs - c'est retourner sur le lieu où elle a pris la photo, mais, pour combien de temps ? Elle peut revenir après ? "Retoucher la réalité", qu'est-ce que ça signifie, à quel point peut-elle la modifier ? Est-ce que tu tiens à cette partie là de son pouvoir ? Parce qu'à 17 ans, voir ce qu'il se passe ailleurs + pouvoir s'y téléporter + pouvoir modifier la réalité + parfois voir le passé ou le futur, ça fait quatre-cinq Talents distincts liés à son Art ! Peut-être peut-elle en avoir un pour le moment, surtout si elle l'a découvert à 15 ans, et l'affiner au fil des RPs, découvrir ce qu'elle peut faire d'autres avec la photo au fur et à mesure ?
Hidden Ambrose You cannot hide from...
Messages : 12 Date d'inscription : 20/04/2014 Localisation : Prisonnière du miroir ~
Eh bien, je vais essayer, c'est bien sympathique ici, il faudrait qu'il vienne en profiter (:
Bon, le pouvoir ne semble clair pour personne, malgré ma petite reformulation qui n'a pas été utile. ç_ç Hidden peut donner vie aux photos. Hidden n'est pas maîtresse suprême des images, ce sont elles qui décident, et elles ont décidé de réagir avec Hidden. Ainsi, effectivement il lui faudra quelques années pour que l'âme qu'elle donne aux images acceptent de développer encore plus leurs propriétés. Lorsqu'Hidden fait plaisir aux photos, les mets sous cadre, les photos bougent et n'importe qui peut les voir ainsi. Mais parfois,ces photos se mettent à dévoiler le futur, même lorsqu'il n'y a personne pour les contempler. C'est ce qui fascine Hidden. Du coup, le réel talent et de s'y téléporter. Ici, il y a des règles limites. Hidden se rend dans l'endroit photographié. Et n'a accès qu'à cet endroit. Exemple précis, ... La Tour Eiffel. Supposons qu'elle est prise de loin, on voit toute la tour, ainsi que le champ de Mars devant. Hidden pourra se promener dans le parc en bas, monter dans la tour dans la limite qu'elle voit le l'extérieur, le petit point représentant le photographe. Sinon quelque chose de plus fort qu'elle l'en empêchera. Pareil, elle ne pourra pas voir l'arc de triomphe, le reste de la ville car il n'y a que la tour dans le cadrage. Elle pourra rencontrer des gens se baladant dans les lieux, discuter avec eux, être physiquement avec eux, mais pas les suivre ailleurs. Elle peut rester autant qu'elle veut. Pour ressortir, il lui suffit de se concentrer sur l'extérieur, sur l'endroit de la photo. Cela fait partie des mystères de son talent, elle même ne sait pas vraiment. Pour la retouche, tu as raison, ça pourrais être un talent qu'elle découvre par la suite en faisant le faisant grandir à Musenn, mais je pensais qu'elle peux par exemple modifier l'image seulement lorsqu'elle est statique et refuse de bouger. Dans ce cas là, elle peut changer de menus détails comme rajouter des fleurs ou réparer une toiture. Elle ne peut pas changer les gens.
Iestin Cabedoce Admin et Proprio
Messages : 105 Date d'inscription : 15/12/2013 Age : 99 Localisation : Suivez l'odeur des oeuvres d'art.
Alors, tu es validée, et libre de te balader dans notre petit village breton, et sur toute la planète, bien sûr, si ce cadre est trop restreint pour rentrer dans celui de ton appareil photo !
Je me permets de faire quelques remarques quant à ton personnage - ta fiche est bien, nous te laissons libre de prendre en compte les remarques ou non !
Concernant le Talent : J'insiste sur le fait que faire bouger en temps réel, voir le futur/passé, se téléporter et retoucher, ça me parait beaucoup de Talents différents liés au même Art. Je te conseille donc de creuser la téléportation / les conditions pour qu'Hidden puisse faire bouger les photos, et d'abandonner la retouche, ça permettra en plus une belle évolution au fil des RPs ! Après, c'est aussi à toi de voir en fonction des RPs et de ton rythme d'écriture Mais à titre d'exemple : Le Clown est un personnage de trente ans, qui peut voir le présent (comme Hidden avec ses photos), parfois le passé (comme Hidden), et qui, à côté, a un Talent lié au théâtre, au jeu. Mais... il a seulement peaufiné son deuxième Talent récemment - voire pas du tout vu qu'il ne contrôle pas - et il a le double de l'âge d'Hidden. Pareil pour les autres personnages, qui n'ont en général qu'un Talent, quand jeunes. Ce serait donc plus cohérent qu'Hidden n'ait que la téléportation, puis que tu en "pousses" les limites au fur et à mesure ! Un aspect aussi à ne pas oublier : le côté "les Talents ne fonctionnent pas en présence de profanes / dans les lieux profanes" ! Pour toi, ça peut se répercuter avec les photos qui ne bougent plus si quelqu'un qui n'est pas Artiste les regardent, ou bien Hidden qui n'arrive pas à se téléporter si un Profane peut la voir apparaître/disparaître, tu peux bien t'amuser avec ça Dernier point : s'enfuir à 15 ans et faire le tour du monde, même avec de l'argent volé, c'est difficile à concevoir, rien que pour le fait qu'elle n'aurait pas le droit d'être embauchée avant 18 ans / qu'on lui chercherait toujours des noises avec des autorisations parentales pour à peu près tout (des personnes prêtes à partir à 15 ans, y en a pas beaucoup, non plus.). Journaliste à 17 ans, personne ne la prendrait - en stage oui mais sinon... Si tu la vieillis un peu, ce sera plus crédible. Cela dit, nous ne tenons pas aaaaabsolument à la cohérence et crédibilité parfaite du forum (c'est bon, y a déjà des gens qui soignent en dessinant sur la peau et d'autres qui enferment les gens dans des tableaux alors... o.o), donc si tu préfères la jouer jeune, on passe
Amuse-toi bien !
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Hidden Ambrose ♧
Hidden Ambrose ♧
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum