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 Thomas Scott

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AuteurMessage
Thomas Scott
I got rhythm, I got music
Thomas Scott

Messages : 5
Date d'inscription : 22/01/2015

Thomas Scott Empty
MessageSujet: Thomas Scott   Thomas Scott EmptyJeu 22 Jan 2015 - 19:25



   
« Love Rhythm is Resistance ♪ »


   
Thomas Scott

   
Nom : Scott  
 Prénom : Thomas
   Âge : 21
   Famille affiliée : Luskan !
   Métier : Livreur de paquets - parfois un peu douteux - à Muzenn et dans les communes proches.
   Situation familiale et sociale : Thomas, c’est un gamin des rues. Pas de mère, pas de père, de famille d’accueil en famille d’accueil. C’était un jeune délinquant lorsqu’il était un gosse, un gamin insupportable dont les délits et le mauvais style et le mauvais goût n’était qu’un reflet du vide qui alourdissait son âme. Personne n’avait jamais voulu de lui. Il n’avait aucun but ici, comme nulle part ailleurs.
Le tournant de sa vie, c’était lors de son entrée au collège. Il avait alors douze ans, ayant redoublé déjà deux fois. Il avait alors rejoint un orphelinat, en banlieue parisienne après avoir passé de mains en mains sans jamais se poser réellement, sans jamais avoir été chez lui. Il faisait partie d’une bande de sale gosse du quartier, dévalisant les gamins qui avaient eu le malheur d’avoir un peu trop d’argent sur eux, ou volant le sac des petites vieilles les sollicitant pour traverser une rue.
Et puis, Thomas a rencontré Eda. Ou plutôt, Eda a rencontré Thomas. Eda a admiré, aimé Thomas au premier coup d’œil. Eda n’a pas lâché Thomas. Même quand Thomas jouait avec les gamins de tous âges de l’orphelinat qui terrifiaient Eda. Car Thomas, quand elle le voyait, donnait du courage à la si petite, si frêle et si jeune Eda contre tous, avec ses cheveux d’or et ses joues rondes lui donnant un visage d’ange.
Mais elle le gênait. Elle le suivait partout, et même quand il la chassait méchamment avec ce ton que n’importe qui aurait trouvé terriblement injuste, elle restait non loin de lui. C’était devenu son grand frère, son modèle. Et Thomas n’a pas pu continuer à l’ignorer. Surtout quand la culpabilité s’est emparée de lui, quand il a vu ses pseudo-fidèles amis la frapper. Ils frappaient la petite Eda, qui avait la moitié de leur âge à eux, et Thomas qui s’était jusque-là senti entouré par tous ces gosses avec qui il arpentait les rues de la ville, ne s’était jamais senti aussi loin, seul d’eux. Il souffrait, il voyait Eda en lui, tous ses pires cauchemars remontaient. Lentement. Ils lui brûlaient les tempes, brouillaient la vue. Et Thomas avait si mal au cœur en la voyait pleurer en hurlant son nom.
Si mal pour Eda de laquelle il s’était malgré lui retrouvé soudainement si proche, que sans s’en rendre compte il venait de se trouver un but. Une âme pure, une personne, une Eda à protéger. Sa vie se structurait. C’est à partir de là, qu’elle a pris tout son sens. Les évènements, depuis sa rencontre -et le sauvetage qui a suivi - avec un petit ange, se sont succédés rapidement et ont radicalement fait évoluer Thomas. Ils ne l’ont pas installé dans la société. Il est resté solitaire, incompris, mais avec un sens à sa vie. Eda. Et le rythme.
Le rythme qui au moment de se lancer au secours d’Eda, a pris possession de son cœur. Le nouveau rythme de sa vie. Le rythme qui a fait bouger ses jambes. L’a fait danser. Oui, Thomas dansait. Il dansait au milieu d’une ruelle sombre, derrière l’orphelinat. Il dansait, ses jambes, ses bras décrivaient des arcs dans l’air, il tournait sur lui-même mué par une force improbable, qui le contrôlait et le faisait danser, danser, danser. Le rythme était entré dans sa tête, son cou, ses bras, son ventre, ses jambes, ses pieds, et Thomas faisait sa chorégraphie devant ces gosses, devant Eda. Ils s’étaient immobilisés.
« Eh bien ! Pourquoi vous restez comme ça ? Et si vous dansiez avec moi ? » Pensa Thomas, un quart de seconde.
Et soudain, ils adhérèrent au rythme.
Ils dansèrent, le regard étrangement fixe, comme des poupées désarticulées. La danse rentra en eux. Ils ne pouvaient pas s’arrêter tant que Thomas bougeait. Ils singeaient chacun de ses mouvements, gauche, droite, gauche gauche droite.
Et Eda les regardait, si petite, au milieu. Elle riait, car elle les trouvait drôles à se mettre à remuer comme ça soudain. Et Thomas a couru en récupérant Eda. Il riait aussi.


Thomas avait ce rythme fou en lui. Ça ne se détachait pas, rien à faire. Il se mettait à danser dans les couloirs de l’orphelinat. Il faisait danser tout le monde sans le vouloir, il suffisait qu’une pensée l’effleurât. Incontrôlable. Il ne parvenait pas à contrôler cet étrange Don. En fait, il n’essayait même pas. Il se sentait supérieur. À force, la directrice, femme aigre et peu touchée par le hip hop, pris peur, Elle l’avait déjà exclu plusieurs fois déjà pour quelques jours seulement « Car elle avait toujours eu pitié de lui », mais plus cette fois ci. Elle le désigna comme un « Possédé de Satan » et décida de l’exclure définitivement de sa maison. Elle termina en prenant un air pincé qu’il avait « Abusé de son hospitalité ».
Il est parti. Seize ans de vie. Trois ans avec un véritable but. Il n’alla plus à l’école, fit le trottoir, vola, mendia. Mais il avait toujours de l’espoir. Car il avait toujours le rythme dans la peau. Il s’était rendu compte qu’il pouvait danser et faire danser, mais pouvait faire luire les yeux des gens de bonheur, les rendre heureux. Son talent ne servait pas seulement à fabriquer des poupées sans conscience, mais pouvait transmettre de la joie. Et cela rendait Thomas, quinze ans, SDF, heureux. Même s’il n’avait jamais réussi à revoir Eda, à qui il n’avait même pas pu dire adieu le jour où il est parti. Il s’en voulait, culpabilisait ; et si Eda croyait qu’il l’avait abandonnée ? Il était resté des heures chaque soir dans le froid de fin automne, un soir, à espérer la voir. Elle n’est jamais apparue à la fenêtre de son dortoir. Même quand il s’était mis à danser, dans les fourrées, enveloppé dans un sweat noir, une casquette vissée jusqu’aux oreilles. Il avait cru qu’elle aurait pu réapparaître au balcon en riant. Il ne l’a plus revue. De toute évidence, Eda n’était plus ici.
Le rythme emplit ses oreilles. Il s’est dirigé vers la gare de la ville, et a pris un train. Un train en direction de l’ouest.
C’est ainsi que Thomas se retrouva à Muzenn. Il ne sait pas bien comment ni pourquoi, ce qu’il a fait ensuite lui échappe totalement. Il s’est retrouvé dans une petite ville Bretonne – charmante – et s’est retrouvé à vivre dans un château. Il avait un Talent, c’est comme ça que l’on appelait sa danse ici. Ça lui a plu, Talent. Il aimerait continuer à faire danser, bouger les gens depuis qu’il avait compris le mécanisme. Il avait même trouvé un boulot, il allait livrer des paquets aux gens de Muzenn et des communes environnantes en vélo, puis en moto.
Et puis, il a rencontré la bande à Gabriel. Il avait dix-huit ou dix-neuf ans, et il les a rejoints intuitivement sur une place publique, il s’est joint à leurs mouvements pleins de joie au son d’une guitare et d’une vieille radio détraquée. Il s’est joint à eux sur du Hip-Hop, et ne les a plus jamais quittés.

   


   
Son corps

   
Thomas, c'est un grand mec brun. Pour résumer.
Mais en s'approchant mieux, on peut détailler un visage anguleux, une peau claire avec des taches de rousseurs discrètes, plein de tâches légèrement colorées, des grains de beauté aussi; un sous l'œil droit, un près de la bouche, un sur le front, sous ses cheveux. On peut décrire un petit nez légèrement retroussé et des lèvres charnues et roses, formant un étrange coin quand elles s'expriment. D’adorables fossettes se forment lorsqu’il sourit, et rit. Ses cheveux châtains encadrent ce visage et ont au soleil de doux reflets blonds, s'accordant parfaitement avec ses yeux, ses yeux bleus vifs. Ces yeux intenses, qui semblent vous fixer de n'importe quel angle, qui semblent aussi ne jamais cesser d'analyser l'entourage, ces yeux qui fascinent, envoûtent au moindre regard. Des yeux pleins de sincérités, plein de convictions, plein de sentiments qui font chaud au cœur et donnent envie de croire, à la vie sur les toits, au bonheur fondé sur ses propres convictions et ses certitudes, à l'espoir.
Thomas paraît sûr de lui. Pas seulement à cause de ses yeux, ses yeux qui font tout ce qu'il est et le décrivent mieux que n'importe quel discours; mais aussi sa posture, droite, ce corps long et sportif, sa démarche de battant, de guerrier, presque militaire et pourtant très souple. Il porte des vêtements qu’il juge les plus agréables, dans lesquels il se sent le mieux. Il n’a jamais froid, et se trimballe souvent en débardeur, ou en t-shirt, selon ses envies. Sa garde-robe est peu variée.
Il a un air de rebelle, avec ses chaînes autour du coup et des poignets, ses anneaux aux oreilles et son tatouage tribal sur l'avant-bras droit. Ce tatouage, n'essayez pas, vous n'en connaîtrez jamais l'origine, ni la moindre explication sur les arabesques et les formes géométriques noires incrustées sous la peau. Peut-être que dépassant même son subconscient, il ignore lui-même ce qu’elles signifient.
Toujours est-il, que ça le rend terriblement classe.

   


   
Sa tête

   
Description psychologique : Thomas, on l’aurait cru éternel. On a l’impression en le voyant, de l’avoir toujours connu, identique depuis toujours, pour toujours. Vous avez l’impression de le connaître, mais que lui aussi vous connaît. À ses regards en coin, ses demis sourires avec cet étrange angle de la lèvre. Ça fait un étrange effet. Car oui, Thomas pourrait vous connaître. Il a une excellente mémoire. Des gens, des endroits, des évènements. Tout se range en lui comme une gigantesque base de données.
Thomas est sûr de ses convictions. Il est très difficile, lorsqu’il est lancé sur une idée, de le faire changer d’avis. Car Thomas à des convictions, oui, dures comme pierre. Il se rebelle, s’extravertis, danse pour ses idées. Il mourrait pour ses idées. Il pourrait être un modèle de l’homme libre. Et borné. Affreusement borné. Même si cela engendre des disputes, il reste sur ses idées, et rien ne peut le faire changer d’avis. Car ses idées, c’est toute sa vie.
Thomas, c’est aussi un dragueur jaloux, un ami fidèle, un mec franc, pas toujours très droit et honnête, cela lié à son passé qui remonte et déteint sur lui parfois. Il n’hésite jamais. Il sait ce qu’il veut. Toujours droit au but.
On lit en lui facilement. Ses expressions faciales en elles-mêmes sont explicites. Mais Thomas dit-ce qu’il pense en plus. Il n’hésite pas. C’est un battant. Rien ne l’entrave, encore moins le regard des autres, depuis toujours.

Talent : La danse ! Ou plutôt devrais-je dire le rythme, qui le guide, et l’aide à s’en sortir. Avec le a bande à Teo, il danse  à travers la ville. Ce Talent lui permet de faire danser tous ceux que Thomas souhaite faire danser. Il peut les obliger à danser, comme rendre le sourire. Ainsi, il transforme les gens en marionnettes, et ça a de bons et de mauvais côtés. À Thomas de trouver son équilibre.

   


   
Test rp

   
Thomas regardait Teo. Thomas regardait ses tags sur le mur de la ville. Il le regardait avec son sempiternel sourire de mec heureux. Mais était-il vraiment heureux ? Comment pouvait-on être heureux en enfermant son talent sur soi –même, sans pouvoir l’exprimer et le partager ? Comment pouvait-on s’épanouir en gardant sur soi son Don au lieu d’en faire profiter à tous, en mentionnant un réel talent ? Comment cela se faisait-il que personne ne savait qu’il pouvait faire danser tout le monde en quelques mouvements ?
Quand on en parlait, Thomas jamais ne s’arrêtait de renchérir. Il voulait leur faire comprendre à tous. Ses idées, jusqu’à qu’elles se propagent, les séduisent. Il était agacé par leur impartialité. Indifférence. Il défendait les Talents jusqu’au bout, depuis qu’il avait appris à développer le sien. Il en était si heureux, et comme lorsqu’il était gamin, il voulait le montrer à tous, le faire partager à tous. Il voulait leur montrer, et le faire grandir à travers leurs yeux, les yeux du monde, des gens dans la rue, les Profanes comme on pouvait dire, les Profanes qui les regarderaient, qui les aiderait à grandir. Ce n’était absolument pas de l’orgueil de la part de Thomas, du narcissisme de montrer à tous qu’il était le plus fort, que lui il avait un Talent, qu’il s’en vantait haut et fort « Regardez-moi ! Regardez-moi ! » Non. Il voulait juste en faire profiter tout le monde, réjouir le monde et sortir de l’ombre de laquelle il avait toujours cru sortir depuis son enfance en marge de tout. Il voulait que les Profanes croient en eux et soit heureux de leur existence, heureux que des gens comme eux existe et rendent meilleur ce monde, il voulait que les Profanes croient et aient accès à l’Art.
« C’est impossible » « Notre talent est caché » « Ils ne nous croiraient pas » « Ils seraient jaloux, nous rejetteraient ? » « À quoi bon, on est déjà bien ainsi ! »
Toutes sortes de phrases agaçant Thomas au plus haut point en somme. Mais Thomas se bat. Car Thomas y croit. Et lorsque Thomas y croit, rien ne le fait changer d’avis.

   


   
Autre

   
Thomas possède un vieux scooter tout le temps en panne, pour faire craquer les filles vous savez ♥️ Ah, et il se triture les oreilles quand il est gêné, et sa bouche fait un petit angle sur la lèvre supérieur quand il parle.

   


   
Et vous ?

   
Comment avez-vous connu Muzenn ? I’m Hidden Cool0
   Avez-vous des remarques à faire ? J’vous aime ♥️♥️

   
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Iestin Cabedoce
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Iestin Cabedoce

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Thomas Scott Empty
MessageSujet: Re: Thomas Scott   Thomas Scott EmptyJeu 22 Jan 2015 - 20:54

Re-Bienvenue I love you

Un personnage vraiment intéressant et bien construit ! Et ça fait plaisir de voir que des prédéfinis intéressent !

Au niveau du personnage je n'ai rien à redire, je vais juste soulever des points sur le fonctionnement des Talents à Muzenn Wink0

Pour commencer : Un Talent se "construit". On dessine et à force de dessiner on découvre son Talent ; on danse et à force de danser on découvre qu'on sait faire autre chose avec la danse. Du coup, s'il peut découvrir le rythme en sauvant Eda, ça y a pas de souci, il faudrait ajouter qu'il aimait danser avant aussi, sans que ça n'ai jamais rien fait de spécial Smile0

Ensuite, les Talents ne marchent pas sur les Profanes en dehors des zones "légendaires" ou lorsqu'ils sont ouverts à ce que quelque chose d'incroyable se passe (c'est Halloween, ce sont des enfants, c'est quelqu'un de très naïf, c'est sur scène, ...). C'est important de garder ça en tête. C'est imaginable qu'il fasse danser les enfants pour sauver Eda, s'ils sont encore assez jeunes pour croire qu'ils vont recevoir la lettre d'Harry Potter ou qu'ils ont encore l'espoir d'un miracle pour les sortir de l'orphelinat, ou quelque chose comme ça ; mais je pense qu'il ne ferait pas danser tout le monde quand il veut dans l'orphelinat. Il peut y arriver dans certaines circonstances, voir que son Talent est complètement erratique, et se poser des questions dessus... A Muzenn, lieu magique, il pourra l'utiliser plus facilement, obliger plus facilement à danser. A garder en tête en RP Smile0 En plus ça peut justement nourrir ses réflexions sur vouloir que les Profanes puissent voir son Talent - réussir à leurs faire croire qu'il en a un, ce qui suffit à pouvoir l'utiliser sur un Profane.

Sinon tu es validé, je te laisse trouver un avatar puis c'est bon pour RP Wink0
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Thomas Scott

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